Les victimes du 20 Janvier commémorées à Paris
À l’ambassade d’Azerbaïdjan en France, a eu lieu une cérémonie commémorative consacrée au 27e anniversaire de la tragédie du 20 Janvier.
Lors de la cérémonie, la mémoire des victimes a été honorée, l’importance historique des événements de janvier a été mise en valeur.
Le 27e anniversaire de la tragédie du 20 Janvier a été commémoré devant la tombe d’Alimardan bey Toptchoubachov, un des fondateurs de la République démocratique d’Azerbaïdjan, au cimetière de Saint-Cloud à Paris. Des gerbes ont été déposées devant la tombe d’Alimardan bey Toptchoubachov au nom de l’ambassade d’Azerbaïdjan et de la représentation permanente du pays auprès de l’UNESCO.
Puis une minute de silence a été observée en mémoire des victimes qui ont sacrifié leur vie pour la liberté de l’Azerbaïdjan.
Étant ensuite intervenu, l’ambassadeur d’Azerbaïdjan en France Eltchin Amirbayov a abordé l’importance historique de la tragédie du 20 janvier. Le diplomate a noté que les dirigeants de l’URSS avaient vu que le peuple azerbaïdjanais n’avait même pas peur de la mort dans la lutte pour la liberté. Au lieu d’étouffer le désir d'indépendance du peuple azerbaïdjanais, la tragédie du 20 Janvier a accéléré l’effondrement de l’empire. Bien que les dirigeants soviétiques aient tenté de dissimuler l’ampleur de la tragédie à la communauté internationale, des manifestations contre ce crime sanglant ont éclaté même à l’intérieur du pays.
Le leader national du people azerbaïdjanais Heydar Aliyev a condamné fermement la tragédie du 20 janvier depuis la capitale de l’empire et a réclamé la punition de ceux qui ont ordonné de tirer sur des civils.
Anar Karimov, chef de la représentation permanente de l’Azerbaïdjan auprès de l’UNESCO, a souligné qu’avec son courage et son désir d’indépendance, le peuple azerbaïdjanais se distinguait des autres nations de l’URSS. «Le peuple azerbaïdjanais a acquis son indépendance au détriment de son propre sang», a-t-il ajouté.
Puis les participants de la cérémonie ont visité la tombe de Djeyhoun Hadjibeyli.