2017-03-07

PETITION POUR FAIRE RECONNAITRE LE MASSACRE DE KHOJALY 

Entre le 25 et le 26 février 1992, 613 Azerbaidjanais civils ont été tués, dont 106 femmes, 63 enfants et 70 vieillards, et 1275 personnes furent prises en otages pour la seule raison qu’ils étaient Azerbaïdjanais.

Certains furent tués à bout portant, scalpés ou brulés vivants.

D’autres eurent leurs yeux crevés ou furent décapités.

150 personnes ont été portées disparues jusqu'à présent.

Ce massacre systématique d’une population a eu lieu dans la ville de KHOJALY, ville du Haut-Karabakh dans un territoire appartenant à l’AZERBADJIAN, mais revendiqué par l’Arménie.

Les travaux des journalistes anglo-saxons (Time, The Sunday Times, The Washington Times, The New York Times, The Times, Newsweek), et des organisations de défense des droits de l’homme (Human Rights Watch) ont démontré l’implication des forces arméniennes dans ce massacre.

Peu de français connaissent cette tragédie et les autorités françaises, même si elles ne l’ignorent pas, préfèrent rester silencieuses pour ne pas avoir à désigner les responsables.

Pourtant la France, protectrice traditionnelle des droits de l’homme, qui attache avec raison tant de soins aux commémorations, des crimes de guerre comme des crimes contre l’humanité ne doit pas faire exception à l’encontre d’une telle tragédie et doit au contraire s’indigner d’une telle indifférence.

Ce qui compte dans un devoir de mémoire c’est le souvenir des victimes et non l’origine des bourreaux.

Au regard de la Convention pour la prévention et la répression du génocide de 1948, ce massacre est ethnique, dès lors que l’appartenance à la nation Azerbaïdjanaise était le seul critère de leur assassinat.

La reconnaissance d’un tel massacre évitera que l’on tue deux fois une population martyrisée, la première fois par la cruauté des exactions, la seconde fois par l’oubli.

Aujourd’hui, 25 ans , tout comme les familles des victimes et leurs descendants, nous voulons que le gouvernement français et les organisations internationales reconnaissent l’existence de ce massacre.

Mon initiative n’a qu’un but : plaider la cause de ces victimes oubliées.

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