2017-04-26

La France soutient la signature d'un nouvel accord de partenariat stratégique entre l'Azerbaïdjan et l'UE dans un proche avenir (APA.az)

Le ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères Elmar Mammadyarov a reçu aujourd’hui la délégation française menée par Florence Mangin, directrice de l'Europe continentale au Ministère des Affaires étrangères, le service de presse du Ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères a confié à l’APA.

Les parties se sont félicitées des relations actuelles entre les deux pays, il a été souligné que les visites mutuelles des présidents des deux pays ont apporté une grande contribution au développement des relations bilatérale.

Mme Mangin a mentionné que la visite du président azerbaïdjanais Ilham Aliyev en France en mars de cette année était très productive et a déclaré qu'il y avait un dialogue politique de haut niveau entre les deux pays. Elle a également ajouté que les entreprises françaises restent intéressées à travailler dans diverses sphères de l'économie, en particulier dans les domaines de l'agriculture, de l'énergie et des transports en Azerbaïdjan.

Citant la coopération réussie dans le domaine de l'énergie entre les deux pays, le ministre Mammadyarov a noté qu'il y a également des opportunités favorables dans d'autres domaines pour les entreprises françaises. Le ministre met l'accent sur les travaux liés au projet TAP, ainsi que les corridors Nord-Sud et Est-Ouest et les perspectives de ces projets.

Mangin a informé que deux banques françaises sont intéressées à participer au financement de projets susmentionnés.

Florence Mangin a poursuit en disant que « la France soutient l'amélioration des relations entre l'Azerbaïdjan et l'UE et la signature d'un nouvel accord de partenariat stratégique entre les deux parties ».

Le ministre Mammadyarov a également souligné le processus de négociations sur le règlement du conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabakh et a déclaré l'importance d'appliquer les principes de l'intégrité territoriale, de la souveraineté, de l'indépendance et de l'inviolabilité des frontières des États dans les frontières internationalement reconnues de manière holistique en ce qui concerne les conflits prolongés.

Il a ajouté que changer les frontières reconnues des États par l'usage de la force est inacceptable et cela est contraire aux normes et aux principes du droit international.

Le chef de la diplomatie a réitéré que le statu quo actuel est inacceptable et insoutenable, comme l'a déclaré à maintes reprises au niveau des chefs d'État des pays coprésidents du Groupe de Minsk de l'OSCE.

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