2017-05-25
Je sais que mon nom est bien connu en Azerbaïdjan» - Entretien avec la femme du fils de Djeyhun Hadjibeyli et son fils (Azvision.az)
Djeyhun Hadjibeyli – l'une des grandes personnalités ayant de grands services dans la reconnaissance de l’Azerbaïdjan en tant qu'Etat indépendant.
Des excellents travaux qu’il a accomplis pour le pays et la nation est un fait historique indéniable.
Djeyhun Hadjibeyli est né le 3 février 1891, à Shousha. Ayant terminé l’école russo-tatare dans cette ville, il a poursuivi ses études à Bakou. Il avait joué un rôle important dans la mise en scène du premier opéra azerbaïdjanais « Leyli et Medjnoun», dont l’auteur est son frère Uzeïr Hadjibeyov (le 12 janvier 1908).
Hadjibeyli travaillait pendant un certain temps, dans l’école « Seadet », dont le directeur était Ali bey Huseynzade. Ensuite, il entre à la faculté juridique de l’Université de Petersburg. Il part de Petersburg en France, où il entre à la Sorbonne. Après être retourné en Azerbaïdjan, Djeyhun Hadjibeyli collabore activement avec la presse de Bakou. À part les articles, publiés en azerbaïdjanais et en russe dans les différents journaux, il s’occupe de la rédaction du journal de Bakou «Azerbaïdjan» en version russe. Parfois, il signe ses articles «Daguestani».
Dj. Hadjibeyli était rédacteur des journaux « Muselmanluig », « Izvestiya », « Ittihad », « Azerbaïdjan ». Après la fondation de la République Démocratique d’Azerbaïdjan, Hadjibeyli est nommé rédacteur du journal «Azerbaïdjan», organe de presse officiel du gouvernement. En 1919, Djeyhun Hadjibeyli est parti en France parmi la délégation azerbaïdjanaise avec Alimardan Toptchibashev en tête, pour participer à la Conférence de paix de Versailles. En 1920, quand la République Démocratique d’Azerbaïdjan a cessé son existence, il n’est pas rentré en Azerbaïdjan, étant resté vivre à Paris jusqu’à la fin de sa vie.
Il y a développé une activité importante, consacrée à la propagande de l’histoire et de la culture de l’Azerbaïdjan. Il avait traduit en français les poésies des poètes azerbaïdjanais.
Il a publié des articles sur des sujets philologiques et historiques - en particulier concernant l'occupation de l'Azerbaïdjan par la Russie, ainsi que des anciennes villes azerbaïdjanaises.
Le fils de Djeyhun Hadjibeyli – Timoutchine et son épouse Mme Pascale
L'un des plus grands services de Djeyhun Hadjibeyli – son soutien accordé à la création de la presse d’immigration de l’Azerbaïdjan en Europe. Le journal « Azerbaïdjan » a été publié sous la direction d’Hadjibeyli et d’Abdurrahman Fatalibeyli. Le magazine avait publié des articles sur l'histoire et la nation de notre pays.
Djeyhun Hadjibeyli est décédé en 1962 à Paris, où il fut enterré, au cimetière de Saint-Cloud. Il avait deux enfants : Djeyhoun et Timoutchine.
AzVision.az a présenté l’interview avec les membres de la famille de Timoutchine qui a vécu en France (1921-1993) : son épouse Pascale Hadjibeyli-Buchet et son fils Benjamin Hadjibeyli.
Pascale Hadjibeyli-Buchet :
-Je suis née en 1959 dans la banlieue de Paris. Je suis de France. J’ai terminé l'Université Sorbonne - Faculté des ressources humaines. J’avais travaillé pendant longtemps spécialiste des ressources humaines, maintenant - directeur administratif et financier du Fonds social européen.
J'ai rencontré Timoutchine pour la première fois en 1984. En 1988, nous nous sommes mariés. En 1990, notre fils Benjamin est né.
- Comment était Timoutchine Hadjibeyli?
- Timoutchine est né à Nice, France. Il ne parlait pas azerbaïdjanais. Il s’est rendu en Azerbaïdjan pour la première fois en 1985. Il est mort en 1993. Timoutchine avait un fils d’un premier mariage, Jean Clement.
Mme Pascale, son fils d’un premier mariage Clément et Ramiz Abutalibov – à Bakou
-Avez-vous vu le père de votre mari Djeyhun Hadjibeyli ?
- Djeyhun Hadjibeyli est mort en 1962. Par conséquent, je ne l'ai jamais vu. Mon mari a toujours été fier de sa famille. Pendant la guerre de 1945, son père, sa mère, son oncle et son frère avaient sacrifié leur vie pour la France. Timoutchine avait travaillé pendant longtemps avec Ramiz Abutalibov. Il a donné les documents relatifs à son père à Ramiz.
Après la mort de mon mari du cancer, j'ai essayé de maintenir l'histoire de la famille Hadjibeyli pour mon fils Benjamin. J'ai aidé aux Azerbaïdjanais à établir la Chambre de commerce à Paris. J’y ai travaillé comme consultant en relations publiques. J'ai participé à l'organisation de la visite d’Heydar Aliyev à Paris.
Les petits-enfants de Djeyhoun Hadjibeyli – à Bakou
-Avez-vous été à Bakou, en Azerbaïdjan ?
-Deux fois. Mais je n’ai pu trouvé personne de la famille de Hadjibeyli. Son seul cousin, Oktay Pachayev vit en Turquie. La dernière fois que j'étais à Bakou en 2006. A cette époque, j'ai vraiment aimé Bakou. Maintenant on dit que cette ville est encore plus belle. J'aime aussi beaucoup la cuisine de votre pays.
-Qui est Uzeïr Hadjibeyov pour vous ?
-Bien sûr, je connais la musique d’Uzeïr Hadjibeyov. Il était un compositeur qui allie les musiques occidentale et orientale. Il avait travaillé si dur pour promouvoir la musique traditionnelle azerbaïdjanaise comme les musiques nationales de renommée mondiale - par exemple, de la Russie, de la Turquie, de la Scandinavie et de l’Espagne. « Arshin Mal Alan » est une comédie musicale mélancolique, « Koroglu » est un grand opéra.
Benjamin a maintenant 26 ans. Il a terminé l’Université de Lyon (les mathématiques et la science informatique), puis il a reçu un diplôme de maîtrise en économie à l'Université de Paris-Saclay. Quand il était un enfant, nous sommes allés à Bakou, il a lu poésie « Azerbaïdjan » pour Heydar Aliyev.
Le petit-fils de Djeyhun Hadjibeyli - Benjamin
Benjamin Hadjibeyli:
-J’ai 26 ans. J'ai perdu mon père quand j'avais trois ans. Par conséquent, j’ai très peu de souvenirs de mon père. Mais je sais tout ce qui concerne notre génération de l'Azerbaïdjan. Ma mère et mes amis azerbaïdjanais m'ont parlé beaucoup à ce sujet.
J’ai été deux fois à Bakou. Pour la première fois en 2001, à l'invitation d’Heydar Aliyev et avec le soutien du Comité de la diaspora. Pour la deuxième fois, je suis allé quand j'avais 15 ans. Les deux visites étaient excellents. Mais je n'ai jamais été en mesure de découvrir toute l'étendue du pays. J'espère qu'un jour je vais y aller à nouveau.
La femme du fils de Djeyhun Hadjibeyli, ses petits-enfants à Bakou
Je suis de la culture française, mais j'essaie de me familiariser avec la culture de l'Azerbaïdjan. Par exemple, j’écoute de la musique d’Uzeïr Hadjibeyov, je mange des plats azerbaïdjanais. Malgré que l'Azerbaïdjan n’est pas mon pays, bien sûr, c’est un endroit spécial pour moi. Parce qu'il est l'endroit d’où ma famille est venue et je sais que mon nom est connu là-bas.
Benjamin, il y a des années à Bakou
Des excellents travaux qu’il a accomplis pour le pays et la nation est un fait historique indéniable.
Djeyhun Hadjibeyli est né le 3 février 1891, à Shousha. Ayant terminé l’école russo-tatare dans cette ville, il a poursuivi ses études à Bakou. Il avait joué un rôle important dans la mise en scène du premier opéra azerbaïdjanais « Leyli et Medjnoun», dont l’auteur est son frère Uzeïr Hadjibeyov (le 12 janvier 1908).
Hadjibeyli travaillait pendant un certain temps, dans l’école « Seadet », dont le directeur était Ali bey Huseynzade. Ensuite, il entre à la faculté juridique de l’Université de Petersburg. Il part de Petersburg en France, où il entre à la Sorbonne. Après être retourné en Azerbaïdjan, Djeyhun Hadjibeyli collabore activement avec la presse de Bakou. À part les articles, publiés en azerbaïdjanais et en russe dans les différents journaux, il s’occupe de la rédaction du journal de Bakou «Azerbaïdjan» en version russe. Parfois, il signe ses articles «Daguestani».
Dj. Hadjibeyli était rédacteur des journaux « Muselmanluig », « Izvestiya », « Ittihad », « Azerbaïdjan ». Après la fondation de la République Démocratique d’Azerbaïdjan, Hadjibeyli est nommé rédacteur du journal «Azerbaïdjan», organe de presse officiel du gouvernement. En 1919, Djeyhun Hadjibeyli est parti en France parmi la délégation azerbaïdjanaise avec Alimardan Toptchibashev en tête, pour participer à la Conférence de paix de Versailles. En 1920, quand la République Démocratique d’Azerbaïdjan a cessé son existence, il n’est pas rentré en Azerbaïdjan, étant resté vivre à Paris jusqu’à la fin de sa vie.
Il y a développé une activité importante, consacrée à la propagande de l’histoire et de la culture de l’Azerbaïdjan. Il avait traduit en français les poésies des poètes azerbaïdjanais.
Il a publié des articles sur des sujets philologiques et historiques - en particulier concernant l'occupation de l'Azerbaïdjan par la Russie, ainsi que des anciennes villes azerbaïdjanaises.
Le fils de Djeyhun Hadjibeyli – Timoutchine et son épouse Mme Pascale
L'un des plus grands services de Djeyhun Hadjibeyli – son soutien accordé à la création de la presse d’immigration de l’Azerbaïdjan en Europe. Le journal « Azerbaïdjan » a été publié sous la direction d’Hadjibeyli et d’Abdurrahman Fatalibeyli. Le magazine avait publié des articles sur l'histoire et la nation de notre pays.
Djeyhun Hadjibeyli est décédé en 1962 à Paris, où il fut enterré, au cimetière de Saint-Cloud. Il avait deux enfants : Djeyhoun et Timoutchine.
AzVision.az a présenté l’interview avec les membres de la famille de Timoutchine qui a vécu en France (1921-1993) : son épouse Pascale Hadjibeyli-Buchet et son fils Benjamin Hadjibeyli.
Pascale Hadjibeyli-Buchet :
-Je suis née en 1959 dans la banlieue de Paris. Je suis de France. J’ai terminé l'Université Sorbonne - Faculté des ressources humaines. J’avais travaillé pendant longtemps spécialiste des ressources humaines, maintenant - directeur administratif et financier du Fonds social européen.
J'ai rencontré Timoutchine pour la première fois en 1984. En 1988, nous nous sommes mariés. En 1990, notre fils Benjamin est né.
- Comment était Timoutchine Hadjibeyli?
- Timoutchine est né à Nice, France. Il ne parlait pas azerbaïdjanais. Il s’est rendu en Azerbaïdjan pour la première fois en 1985. Il est mort en 1993. Timoutchine avait un fils d’un premier mariage, Jean Clement.
Mme Pascale, son fils d’un premier mariage Clément et Ramiz Abutalibov – à Bakou
-Avez-vous vu le père de votre mari Djeyhun Hadjibeyli ?
- Djeyhun Hadjibeyli est mort en 1962. Par conséquent, je ne l'ai jamais vu. Mon mari a toujours été fier de sa famille. Pendant la guerre de 1945, son père, sa mère, son oncle et son frère avaient sacrifié leur vie pour la France. Timoutchine avait travaillé pendant longtemps avec Ramiz Abutalibov. Il a donné les documents relatifs à son père à Ramiz.
Après la mort de mon mari du cancer, j'ai essayé de maintenir l'histoire de la famille Hadjibeyli pour mon fils Benjamin. J'ai aidé aux Azerbaïdjanais à établir la Chambre de commerce à Paris. J’y ai travaillé comme consultant en relations publiques. J'ai participé à l'organisation de la visite d’Heydar Aliyev à Paris.
Les petits-enfants de Djeyhoun Hadjibeyli – à Bakou
-Avez-vous été à Bakou, en Azerbaïdjan ?
-Deux fois. Mais je n’ai pu trouvé personne de la famille de Hadjibeyli. Son seul cousin, Oktay Pachayev vit en Turquie. La dernière fois que j'étais à Bakou en 2006. A cette époque, j'ai vraiment aimé Bakou. Maintenant on dit que cette ville est encore plus belle. J'aime aussi beaucoup la cuisine de votre pays.
-Qui est Uzeïr Hadjibeyov pour vous ?
-Bien sûr, je connais la musique d’Uzeïr Hadjibeyov. Il était un compositeur qui allie les musiques occidentale et orientale. Il avait travaillé si dur pour promouvoir la musique traditionnelle azerbaïdjanaise comme les musiques nationales de renommée mondiale - par exemple, de la Russie, de la Turquie, de la Scandinavie et de l’Espagne. « Arshin Mal Alan » est une comédie musicale mélancolique, « Koroglu » est un grand opéra.
Benjamin a maintenant 26 ans. Il a terminé l’Université de Lyon (les mathématiques et la science informatique), puis il a reçu un diplôme de maîtrise en économie à l'Université de Paris-Saclay. Quand il était un enfant, nous sommes allés à Bakou, il a lu poésie « Azerbaïdjan » pour Heydar Aliyev.
Le petit-fils de Djeyhun Hadjibeyli - Benjamin
Benjamin Hadjibeyli:
-J’ai 26 ans. J'ai perdu mon père quand j'avais trois ans. Par conséquent, j’ai très peu de souvenirs de mon père. Mais je sais tout ce qui concerne notre génération de l'Azerbaïdjan. Ma mère et mes amis azerbaïdjanais m'ont parlé beaucoup à ce sujet.
J’ai été deux fois à Bakou. Pour la première fois en 2001, à l'invitation d’Heydar Aliyev et avec le soutien du Comité de la diaspora. Pour la deuxième fois, je suis allé quand j'avais 15 ans. Les deux visites étaient excellents. Mais je n'ai jamais été en mesure de découvrir toute l'étendue du pays. J'espère qu'un jour je vais y aller à nouveau.
La femme du fils de Djeyhun Hadjibeyli, ses petits-enfants à Bakou
Je suis de la culture française, mais j'essaie de me familiariser avec la culture de l'Azerbaïdjan. Par exemple, j’écoute de la musique d’Uzeïr Hadjibeyov, je mange des plats azerbaïdjanais. Malgré que l'Azerbaïdjan n’est pas mon pays, bien sûr, c’est un endroit spécial pour moi. Parce qu'il est l'endroit d’où ma famille est venue et je sais que mon nom est connu là-bas.
Benjamin, il y a des années à Bakou