Le porte-parole du Ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères a exprimé son attitude face au discours du président arménien lors de la session de l'APCE
La principale injustice dans le règlement du conflit arméno-azerbaïdjanais ou, comme le disent les dirigeants arméniens, « un déficit de justice » est tout d'abord l'occupation des territoires souverains d'Azerbaïdjan et le nettoyage ethnique contre les Azerbaïdjanais commis par les Arméniens dans les territoires occupés et les violations de leurs droits fondamentaux, le porte-parole a confié à l’APA.
« Bien que l'Arménie ait pris l'engagement de résoudre le conflit avant de rejoindre le Conseil de l'Europe, elle ne les respecte toujours pas. L'Arménie, pays membre du Conseil de l'Europe, continue d'être occupée par le territoire d'un autre pays membre du Conseil de l'Europe d'Azerbaïdjan. Les tentatives de modifier les frontières bien connues d'autres États ou d'obtenir des terres en appliquant la force sont inacceptables.
La position équitable de l'Azerbaïdjan sur le règlement du conflit est connue de l'ensemble de la communauté internationale, et cette position est soutenue. La base de la position de l'Azerbaïdjan est les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l'ONU, les normes et principes du droit international, Helsinki Acte final.
Afin de réaliser une percée dans le règlement du conflit, dans le cadre du processus progressif, il est d'abord nécessaire de retirer les troupes arméniennes des territoires occupés de l'Azerbaïdjan. C'est la seule variante possible et réelle du règlement du conflit.
Ainsi, la confiance de l'Azerbaïdjan en tant que partie soumise à l'occupation et à l'agression doit être assurée. En août 2017, le coprésident du Groupe de Minsk de l'OSCE Richard Hoagland et d'autres coprésidents ont annoncé les mesures à prendre étape par étape pour résoudre le conflit. Récemment, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a également fait une déclaration sur la solution par étapes du conflit.
La revendication de l'Arménie sur la possibilité de résoudre du conflit du Haut-Karabakh complexe par un seul document est une utopie et une excuse pour empêcher la possibilité d'un règlement du conflit.
Avec son discours à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, les dirigeants arméniens ont encore une fois tenté de tromper la communauté internationale, afin de détourner l'attention des problèmes politiques, économiques et sociaux existants en Arménie.
La direction arménienne doit enfin comprendre que le conflit doit être résolu si vite, pour que la population arménienne puisse bénéficier des opportunités de coopération régionale », a déclaré le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères.