Mammadyarov : Le retrait des troupes arméniennes des territoires occupés de l’Azerbaïdjan devrait être un préalable
Le ministre des Affaires étrangères a noté que déclenché à la fin des années 1980 dans la région azerbaïdjanaise du Haut-Karabakh et accompagné d’actes terroristes, le séparatisme agressif a revêtu une forme d’agression militaire ouverte de l’Arménie contre l’Azerbaïdjan juste après l’effondrement de l’URSS.
« En recourant à la force militaire, l’Arménie a perpétré une épuration ethnique contre plus d’un million d’Azerbaïdjanais en occupant la région du Haut-Karabakh et les régions adjacentes de l’Azerbaïdjan. Le défaut de mécanisme de prévention face au séparatisme, le « deux poids, deux mesures », ont conduit à la tragédie que nous connaissons aujourd’hui. Par conséquent, des mesures sérieuses devraient être prises pour contrer les tendances séparatistes qui se font jour en Europe et les prévenir. Il doit y avoir une position définie et non ambiguë contre toutes les formes et manifestations du séparatisme », a mentionné le ministre.
Selon le chef de la diplomatie azerbaïdjanaise, l’occupation par l’Arménie des territoires azerbaïdjanais et la présence physique des forces armées arméniennes dans les territoires occupés de notre pays constituent une menace des plus sérieuses pour la paix et la sécurité de l’Azerbaïdjan et de la région.
« Comme lors de la première Guerre mondiale, les troupes dans les territoires occupés ont creusé des tranchées qui laissent les soldats dans un face à face dangereux », a-t-il souligné.
Elmar Mammadyarov a indiqué que les quatre résolutions 822, 853, 874 et 884 du Conseil de sécurité adoptées en 1993 constituent la position claire et sans équivoque de la communauté internationale sur l’agression arménienne contre l’Azerbaïdjan.
« Ces résolutions affirment l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan, sa souveraineté, l’inviolabilité de ses frontières et confirment que le Haut-Karabakh fait partie intégrante de l’Azerbaïdjan. Elles exigent le retrait immédiat, complet et sans réserve des forces d’occupation de tous les territoires occupés azerbaïdjanais. Ces résolutions constituent la base du mandat des coprésidents du Groupe de Minsk de l’OSCE, dont la France est membre. Pour réaliser des progrès dans le règlement politique du conflit, le retrait des troupes arméniennes des territoires occupés de l’Azerbaïdjan devrait être un préalable et le facteur de risque militaire devrait être éliminé », a souligné le ministre azerbaïdjanais.