Les délégués d’Azebaïdjan sont venus et ne sont plus repartis…
Arrivés à la Conférence de Paix à Paris, ils sont y restés « à vie » : histoire oubliée dans les archives de Paris, c’était il y a cent ans, dans quelques jours.
Pascale Hadjibeyli Buchet, la belle-fille de la célèbre figure politique de l’histoire d’Azerbaïdjan, Djeyhoun Hadjibeyli, exilé en France, nous raconte à quel point la séparation avec leur pays a été douloureuse pour sa belle famille.
« Ils sont restés jusqu’à 1962 sans contact avec l’Azerbaïdjan. C’était très douloureux pour mon beau-père, Djeyhoun bey parce qu’il a été très proche de son frère ainé, Uzéyir. Il n y avait plus de communication entre les deux familles. La famille ne pouvait plus retourner à Bakou parce que l’Azerbaïdjan avait été envahi par l’Union Soviétique et Djeyhoun bey était complètement anti-soviétique. Il a élevé ses deux enfants en France. Djeyhoun junior était né a Bakou et est arrivé en France à deux ans et Timouchine, mon mari, est né à Nice. Ces enfants ont grandi en Ile-de-France, ils habitaient à l’époque à Saint – Cloud où les tombes des membres de la famille de Hadjibeyli se trouvent actuellement.»