La vie d’émigrés
La vie d’émigrés relate le déracinement de plusieurs vies, celle du narrateur et celles de ses parents et amis.
Le père, personnage fantasque et fantastique, la mère, qui affronte la vie avec une force tranquille, le frère, qui inspire autour de lui admiration et amour, avec toute une galerie de personnages qui gravitent autour de cette famille azerbaïdjanaise, dont un certain Jean-Paul Sartre…
Ce témoignage, constitué des souvenirs réels de jeunesse de l’auteur, est d’abord et avant tout une leçon de courage, le courage qu’il faut pour affronter, outre l’exil et la guerre, toutes les épreuves que la vie nous réserve comme lot commun : la maladie, le deuil, les difficultés professionnelles…
A travers ces vies bousculées, heurtées ou trop vite achevées ressort un amour profond, celui qui lie les membres de la famille Hadjibeyli entre eux, mais également celui qui les lie à leur pays d’adoption, la France, et celui qui les lie à leur pays de sang, l’Azerbaïdjan.