L’Azerbaïdjan incarne le principe de tolérance et de diversité culturelle
Dans ce contexte de montée des extrémismes de toute part, l’Azerbaïdjan fait figure d’exception. Le pays a toujours opté pour une société inclusive, consciente et fière de ses racines communes.
Aux confins de l’Europe et de l’Asie, l’Azerbaïdjan a toujours été une terre d'accueil par excellence. Pays de la diversité culturelle, des populations de tous horizons et de toutes confessions s’y sont installées, en tissant des liens intrinsèques de paix, de dialogue, et d’estime mutuelle. Ce pays est resté au fil des siècles un espace de rayonnement scientifique et de brassage culturel unique. Un pays qui a été d’un apport considérable aux propagations des principes et des idéaux universels de progrès.
Faut-il encore rappeler que l’Azerbaïdjan est le produit d’un héritage culturel nourri depuis des siècles, de philosophies, de sciences, et d’arts. Le poète et humaniste du XIIe siècle, Nizami Ganjavi auteur de l’ouvrage « Yeddi Gözəl « (traduction : Les sept beautés ! ) en était alors le chantre. Dans son livre, qui est aujourd’hui une référence, en matière de dialogue et de brassage culturel, Nizami Ganjavi parle de ses héros qui représentent tous les peuples ; turque, persan, arabe, indien, chinois, grecque et géorgien. Peuples qu’il a admiré et défendu tant qu'il est opposé aux discriminations raciales, nationales et religieuses.
Peu de gens savent également que différentes ethnies vivent et habitent en harmonie en Azerbaïdjan, et parmi celles-ci des Juifs, Ukrainiens, Russes, Arméniens, Allemands etc. Aujourd’hui, ce n’est pas un hasard, si le pays dispose de l'une des plus importantes communautés juives et chrétiennes de la région du Caucase. Toutes ces minorités étaient déjà représentées au Parlement de la Première République Démocratique d’Azerbaïdjan (1918-1920).
Plus récemment, la guerre de Libération nationale donnera la plus belle preuve de ce que l’Azerbaïdjan, rassemble et incarne comme valeurs humaines et universelles. Des hommes et des femmes de tous horizons, de toutes cultures et de toutes confessions : musulmane, catholique, juive et également des compatriotes, sans confession, aucune, s'engageront et lutteront pour que l´Azerbaïdjan soit indépendante que ce soit en 1918 comme en 1991 lors de la dislocation des Républiques soviétiques.
D'autres, et pour témoigner que l’Azerbaïdjan est un pays multiethnique, multiconfessionnel, ont donné leur vie à ce pays, comme Albert Agarounovitch Agarounov de confession juive, mort le 8 mai 1992 à Choucha, est devenu un héros national azerbaïdjanais, combattant de la 1ère guerre du Haut-Karabagh, comme tant de russes citoyens de l’Azerbaïdjan. Ils sont tous nés dans des familles musulmanes, chrétiennes, juives… Ils sont morts uniquement pour que l´Azerbaïdjan vive libre. L’Azerbaïdjan a toujours été et demeure le pays et de tous ceux qui y ont planté leurs racines, quelques soient leurs origines ethniques ou culturelles.
En outre, depuis son indépendance, l’Azerbaïdjan a toujours mis un point d’honneur à entretenir et à restaurer le patrimoine culturel et en particulier les édifices religieux, telles que les mosquées les églises, les synagogues. Une conviction et un engagement ferme qui s’expriment aussi à l’extérieur de ses frontières. On peut citer pêle-mêle : le soutien au musée du Louvre et au château de Versailles, à la restauration des vitraux de la cathédrale de Strasbourg, datant du 14ème siècle, une aide à la conservation de sept églises des X-XII siècles: églises de Saint-Hilaire, Fresnay-aux-Sauvage, Saint-Hilaire-la-Gérard, Tanville, Courgeot , Réveillon et Mal. On peut également évoquer l’assistance de l’Azerbaïdjan à la sauvegarde des catacombes de Saint Sébastien, Saint Marcellino et Pietro au Vatican.
Le Pape François, en visite en Azerbaïdjan en 2016, après celle de Jean Paul II en 2002, ne s’y est pas trompé. En rencontrant les différentes communautés religieuses, musulmanes, catholiques, orthodoxes, etc. il a salué un pays d'ouverture et de tolérance, un pays qui œuvre à la paix, au dialogue et à promouvoir le vivre ensemble.
À présent, il est essentiel pour l’Azerbaïdjan de conforter son expérience en matière de tolérance et de diversité, de dialogue des religions et de respect des minorités. Comme en France, la religion et l'État sont strictement séparés. Les textes de loi de la Constitution azerbaïdjanaise y garantissent de manière absolue, la liberté de conscience.
Depuis, plusieurs années, l’Azerbaïdjan est le chantre du multiculturalisme dans la région du Caucase. Le pays s’illustre, en la circonstance, dans une initiative unique avec la création d’un Forum mondial sur le dialogue interculturel, qui se réunit tous les deux ans à Bakou en présence de sommités internationales, d’experts, de dirigeants religieux et politiques, en partenariat avec l’UNESCO, l’Alliance des civilisations des Nations Unies et le Conseil de l’Europe entre autres.
Je voudrais enfin vous témoigner ici la volonté sincère et la disponibilité de l’Azerbaïdjan à poursuivre et à déployer toutes les initiatives qui consacrent les vertus de l’ouverture et du dialogue qui participent à ancrer notre Continent, notre région, dans la paix, la sécurité, la stabilité et la prospérité.