2021-02-24

Khodjaly, 29 ans après : et si la France rééquilibrait sa position en reconnaissant le massacre de 1992 ?

C’est probablement dans la nuit du 25 au 26 février 1992 que l’Azerbaïdjan a été confronté à l’une des pages les plus noires de son histoire récente. Le pays était fraîchement indépendant comme son voisin arménien, mais les tensions nationalistes ont donné des ailes à Erevan pour entamer la conquête de ce que l’Arménie considérait comme sienne : le Haut-Karabakh. Toute guerre fait des victimes, des crimes sont commis, mais le droit international issu de 1945 devrait à tout le moins prévenir les dérives, et faute de cela, comme c’est hélas souvent le cas, au mieux réparer des crimes de guerre et juger les coupables.

Après les indépendances en 1991 et tous les espoirs qu’elles suscitaient pour les populations de la région après plus de 70 ans de communisme, le début de la guerre avec l’Arménie, et les attaques des Arméniens vont conduire à l’occupation du Haut-Karabakh, et Khodjaly, un village de 7000 âmes sera littéralement détruit par les forces arméniennes dans la nuit du 25 février 1992. C’est devenu un traumatisme national pour les Azerbaïdjanais comme l’expulsion de plus de 800 000 de leurs compatriotes de ces terres prises par Erevan.

 
 

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