2021-05-11

Ambassade d’Azerbaïdjan à Paris: Bakou a des preuves de crimes de guerre commis par l’Arménie

L’ambassade d’Azerbaïdjan à Paris a diffusé un communiqué sur les crimes contre l’humanité et des crimes de guerre commis par les forces armées arméniennes, a fait savoir l’agence de presse azerbaïdjanaise Azertac lundi 10 mai.

L’ambassade rapporte que la libération des territoires de l’Azerbaïdjan a permis en quelques mois aux autorités compétentes à Bakou de recueillir des preuves matérielles des nombreux crimes contre l’humanité et des crimes de guerre commis par les forces armées de l’Arménie lors de leur agression contre l’Azerbaïdjan. 

De nouveaux détails ont été mis au jour concernant les massacres de civils azerbaïdjanais dans le village de Bashlibel, dans le district de Kelbadjar, en avril 1993. Ainsi, il a été établi que lors d’une attaque des forces armées de l’Arménie sur le village le 3 avril 1993, 62 civils ont dû fuir les forces d’invasion arméniennes et se sont réfugiés dans des grottes situées à 3 km du village.

Le 18 avril 1993, les forces armées de l’Arménie ont trouvé les civils cachés dans les grottes et le sont soumis à des tirs intenses de mitrailleuses et d’autres types d’armes. En conséquence, 12 civils, y compris 1 enfant et 1 jeune adolescent, ont été tués à l’intérieur même des grottes.

Il convient également de souligner que tout le village a été rasé et que toutes les propriétés appartenant à ses habitants ont été complètement détruites.

L’ambassade note qu’une enquête approfondie sur tous ces crimes est d’une importance cruciale pour la justice et la réconciliation de l’après-conflit. Pour que la paix soit maintenue, la justice doit être rendue à tous ceux qui ont été victimes d’actes répréhensibles commis par le passé. Cela est de la plus haute nécessité pour ne pas permettre que les mêmes événements horribles se reproduisent à l’avenir. A cet égard, il est d’une importance vitale que l’Arménie abandonne enfin son refus de prendre des mesures concernant les nombreux cas de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité perpétrés par ses forces armées et coopère enfin avec l’Azerbaïdjan et l’ensemble de la communauté internationale en vue de traduire les auteurs de ces faits en justice.

Le communiqué souligne le refus persistant d’Erevan de coopérer en fournissant tous les éléments qui permettraient enfin la localisation de près de 4 000 Azerbaïdjanais portés disparus pendant la période des hostilités militaires des années 1991-1994. 

Le refus persistant de l’Arménie de fournir des informations sur les personnes disparues est incompréhensible étant donné que toutes les conditions continuent d’être créées par l’Azerbaïdjan pour la récupération des corps des militaires arméniens tombés au cours des récentes hostilités militaires. Jusqu’à présent, environ 1500 corps de militaires arméniens ont été retrouvés et remis à la partie arménienne.

La partie azerbaïdjanaise appelle ainsi la partie française à contribuer à la vérité sur les nombreux crimes de guerre et crimes contre l’humanité perpétrés contre les civils Azerbaïdjanais, ainsi qu’apporter son assistance pour que l’Arménie fasse la lumière sur le sort de 4 000 Azerbaïdjanais disparus pendant la première guerre du Karabakh entre 1991 et 1994 et de plus fournisse enfin les cartes des mines et autres restes explosifs de guerre qui pourraient constituer un danger pour la paix et empêcher le retour des réfugiés et faire de nouvelles victimes.

https://caucasefrance.com/2021/05/ambassade-dazerbaidjan-a-paris-bakou-a-des-preuves-de-crimes-de-guerre-commis-par-larmenie/

 

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