COMMENT LES ÉGLISES CHRÉTIENNES DU KARABAKH ONT ÉTÉ DÉTRUITES PAR LES SÉPARATISTES ARMÉNIENS
Alors que des candidats aux élections présidentielles françaises instrumentalisent les Chrétiens d’Orient pour s’attirer les bonnes grâce d’une partie de leur électorat, tandis que des responsables de rédaction tentent de censurer les articles et les reportages réalisés au Haut Karabakh, la réalité des faits commence à faire surface. On ne peut tromper tout le monde tout le temps.
Non, les églises et monuments chrétiens ne sont pas menacés par les azerbaïdjanais, dont le multiculturalisme religieux est le pilier de la politique. Car les Arméniens ne sont pas, tant s’en faut, les seuls Chrétiens du Caucase. L’Église Albanienne-Oudie, les chrétiens orthodoxes, et même une petite communauté catholique, sont également présents.
« Nous sommes en train d’être anéantis. Aidez-nous, Chrétiens ! »
Au Karabakh, églises, cimetières, mausolées chrétiens ont été soit transformés en lieux de cultes arméniens, soit vandalisés ou détruits par les séparatistes arméniens.
Qu’il soit bien clair que ce ne sont pas les Arméniens d’Azerbaïdjan qui sont en cause, ni ne peuple arménien dans son ensemble – ils sont, au même titre que les autres communautés chrétiennes, victimes des nationalistes et de la diaspora, qui, bien au chauds dans leurs pays respectifs, attisent les braises de la discorde – ce sont précisément ces derniers qui tentent de faire croire à leur implantation immémoriale, en détruisant toute trace de la présence antérieure des chrétiens d’orient. N’en déplaise aux personnalités françaises qui se font photographier devant des tombes nazies.
« Faire croire que nous, les Azerbaïdjanais, menaçons les chrétiens est une fable arménienne absurde. Derrière cette fable, ce mythe arménien, sommes en train d’être anéantis. aidez-nous, nous, chrétiens » s’indigne le Père Constantine, l’un des responsable de l’Eglise orthodoxe azerbaïdjanaise.
Il est temps de cesser de prendre les mythes pour des réalités. Pourquoi, aujourd’hui, est-il impossible de diffuser sur les chaînes françaises ou dans les journaux français, les témoignages qui vont à l’encontre du « story-telling » officiel ?
Une chaîne de télévision française a préféré acheter un reportage sur le Karabakh et détruire les images, plutôt que de risquer qu’elles soient diffusées. Une reporter a vu son reportage immédiatement censuré après la première diffusion. L’envoyé spécial d’un grand hebdomadaire a été contraint, par sa rédaction, de parler de la présence de mercenaires djihadistes au Karabakh, alors qu’il avouait en coulisse ne pas en avoir vu la trace.
Voici donc un reportage plein d’émotion, réalisé par Anastasia Lavrina, journaliste, cinéaste, et représentante de la communauté chrétienne orthodoxe russe. Il serait étonnant qu’il soit diffusé, en France sur nos chaînes nationales. S’il l’est, ce sera une bonne surprise et une bonne nouvelle pour les chrétiens du Caucase, à l’heure où, heureusement, ailleurs, et notamment au Vatican, on salue l’esprit tolérance régnant en Azerbaïdjan. Et heureusement, beaucoup d’Arméniens, lassés d’être instrumentalisés, cherchent à renouer des relations pacifiées et productives avec leurs voisins.
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