2022-12-02

Communiqué de presse du Ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères sur la détection de nouvelles mines de fabrication arménienne dans les territoires azerbaïdjanais et la menace persistante des mines

Selon l’information fournie par le Ministère de la Défense de la République d'Azerbaïdjan, 350 mines antipersonnel de type PMN-Э, fabriquées en Arménie en 2021, enfouies par les groupes armés arméniens, n’ayant toujours pas été retirées des territoires azerbaïdjanais, ont été découvertes dans la direction nord de la hauteur de Sarıbaba. Il est à noter que depuis le mois d'août de cette année, 1119 mines ont été détectées et désamorcées dans les districts de Kelbadjar et de Latchine, à la frontière entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie, et 1609 autres, toutes de fabrication arménienne de 2021, sur le territoire de la zone économique du Karabakh (2728 mines au total), y compris celles susmentionnées.

À l'invitation du Ministère de la Défense de la République d'Azerbaïdjan, le commandant des forces de maintien de la paix russes stationnées temporairement sur le territoire azerbaïdjanais, le général de division Andreï Volkov, le chef du contingent turc du Centre conjoint russo-turc de surveillance, le général de division Fatih Akpinar, et le chef du contingent russe, le contre-amiral Oleg Semyonov, ont inspecté, le 23 novembre, les zones minées et les mines en question. Des attachés militaires de pays étrangers accrédités en Azerbaïdjan et des journalistes se sont également rendus dans cette zone le 24 novembre.

Les faits susmentionnés montrent une fois de plus qu’outre le fait que l'Arménie n'a pas complètement retiré ses forces du territoire azerbaïdjanais, contrairement au paragraphe 4 de la déclaration trilatérale du 10 novembre 2020, elle utilise de manière abusive la route de Latchine pour ses activités militaires illégales et ne cesse ainsi de commettre des provocations contre l'Azerbaïdjan, en violant gravement le paragraphe 6 de la déclaration mentionnée ci-dessus et en transférant des mines à travers ladite route.

La persistance d’agression militaire de l'Arménie dans les territoires azerbaïdjanais, le retrait incomplet de ses forces de nos territoires, la poursuite de la pose délibérée de mines dans nos territoires constituent les principales menaces pour les travaux de restauration et de reconstruction de grande envergure menés dans la période post-conflit, la population civile opérant dans ces territoires, ainsi que pour le retour et la création de conditions favorables à une vie paisible des déplacés internes dans leurs foyers natals.

Il convient de rappeler que depuis la fin de la Guerre patriotique de 2020, 268 de nos concitoyens ont été gravement touchés par l’explosion de mines, et 45 personnes, dont 3 journalistes, sont décédées. 35 des 45 personnes tuées sont des civils.

Il ressort de ce qui précède que l'Arménie fait obstruction au processus de normalisation et aux efforts visant à rétablir la paix dans la région. Ces agissements de l'Arménie sont un crime de guerre et constituent une grave violation du droit international humanitaire, ainsi que des obligations qu’elle a souscrites dans le cadre de la déclaration tripartite.

 

Paris, le 02 décembre 2022

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